La dernière fois que je me mets à trembler quand le monde se déchaîne autour de moi.
La dernière fois que je cherche à manger en ayant peur de ne pas y arriver.
La dernière fois que je me tourne dans mon lit en mangeant ma peur dans le noir.
La dernière fois que les enfants auront peur de ne pas me voir sourire le matin.
La dernière fois que je mange du pain sans le voir entrer dans la bouche.
La dernière fois que j’apprends à sourire, car maintenant j’ai compris comment faire.
La dernière fois que l’inspecteur des impôts me hante, car j’ai compris qu’il était inutile de le rater en tant que personne mais en tant qu’inutile challenge des peureux de la vie.
La dernière fois que je montre au monde ma peur, car j’ai compris qu’elle n’était plus pour moi en ce printemps nouveau.
La dernière fois que les enfants me voient entrain de râler la mort de leur âme, car j’ai compris qu’ils étaient vivant et sans besoin de ma part.
La dernière fois que je sous estime mon nom de femme, car je suis forte et non démunie de sens de la repartie lorsque l’homme me manipule à foison.
La dernière fois que les apprentissages me contrarieront, car j’ai compris que demain existe grâce à eux.
Et enfin la dernière fois que mon père me demandera de compter mes souvenirs, car j’ai enfin compris qu’il ne sont que souvenirs et aucunement présents pour me mettre à la faute ou à la peur du monde qui s’en vient.
Voilà ma résolution printanière pour apprendre au monde que j’arrive en bonne et due forme, pour adresser les plus beaux contes et les plus belles histoires qu’elles soient personnelles ou non. Elles vont venir vous secouer parfois, mais surtout vous accompagner en ces temps aussi difficiles que surprenant, à la veille du déchaînement élémentaire des peuples et des idées nouvelles sur cette belle terre qui nous accueille toujours et encore. Cela malgré la folie des homme et des faux sages qui croient détenir le savoir, alors qu’ils n’ont en leur possession que la peur de ne pas savoir qui ils sont réellement et cela en bonne et due forme également. Contrairement à toutes ces personnes jeunes ou moins jeunes qui se prédestinent à devenir plus grand et plus noble en cherchant non seulement le bonheur, mais également la paix dans ce monde nouveau qui nous attend.
Je le sens venir avec peine et vaillance au milieu de la foule en pleurs et en colère devant tant d’incertitudes, mais personne ne pourra jamais nous prendre ce que nous avons de plus précieux, nous même, notre force intérieur et notre appartenance au même et seul univers terrestre, celui qui nous nourri sans fautes ni amertumes à créer. Alors soyons reconnaissant et faisons preuve de la même force et du même courage en ces jours qui s’annoncent pluvieux pour les uns et plein d’espoir pour tous les autres.
Copyright © . Tous droits réservés.
Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions
Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.