La petite fillette qui venait de se réveiller ce matin au premier des 4 dimanches de l’avent, se demandait comment faire pour être prête à temps lorsque le père Noël viendrait à sonner à sa porte.
Mais comment fait-il ce gaillard pour parvenir chaque année à sortir autant de jouets de sa hotte?
Le tout en parcourant le monde dans une charrette tirée par des rennes et des espèces de lutins en guise de GPS nordique, et parfois il faut le dire plus que merdique, vu le nombre d’erreurs commises par cette bande de lutins non encore aguerrie aux nouveaux lotissements de l’années et, aux nouveaux logements à 4 étages dont deux demi-étages et trois-quart d’étage en sus pour les plus riches du savoir architectural.
Bref pas de panique, se disait Gisèle notre petite fillette, qui devenait de plus en plus anxieuse à l’idée de croiser son Père-Noël en chemise rouge et blanche, mais sans lutin pour le guider et surtout sans le bon cadeau qui lui était adressé à elle personnellement ,par le dit vieux bonhomme à la barbe et au long costume blanc et rouge.
La main du sang froid et chaud venait de la toucher du haut de son caractère de jeune fille des plus rutilantes lorsqu’elle se mettait une idée en tête et là, elle venait d’en trouver une des plus intéressantes et surtout des plus urgentes à mettre en place.
"Tu vas voir Père-Noël, je vais tous les mettre en action mes neurones, et mes méninges, et mes deux cerveaux de femme et d’intrigante manipulatrice des chiffres et des statistiques en tout genre que je suis."
En effet Gisèle adorait faire des mathématiques le soir avant de s’endormir, car cela l’aidait à ne plus avoir mal à la tête à force de penser au carnage vu au dernier journal télévisé. Mais sa mère insiste pour qu’elle s’informe, et se mette à croire en la réalité et non plus au Père-Noël, qui selon elle n’a jamais existé que pour le plus grand bonheur des marchands de jouets, et autres ustensiles de cuisine nécessaires pour la fabrication de “brédelé“ et de gâteaux en forme de bûche citronnée.
Ainsi sans en être convaincue, elle laissait encore à sa fille le loisir de se remettre à croire en un bonhomme rondouillard et sans saveur qui ne l’avait jamais rendu heureuse. En effet chaque Noël ce n’est pas lui, le jovial instructeur des bonnes âmes qui venait la voir mais son alter ego le Hans Trapp, car sa mère lui avait toujours interdit de fêter Noël si elle n’avait pas fait son lit, sa chambre et comble de l’horreur une prière sur la tombe de granpapa, granmama et toutes les autres âmes disparus du carcan familial.
Mais que de bêtises que toutes ces prières car aucune d’elle ne lui est jamais parvenu en réponse aidante, à part celle du grand duché du Luxembourg qui avait mis en place une boite aux lettres destinées aux jeunes enfants du coin et des environs pour la Noël. Le père Noël luxembourgeois lui avait dit d’écouter sa maman et son papa pour être bien sage et apprivoiser la venue des cadeaux tant espérés pour la soirée du 24 décembre . Mais comment entendre une mère qui ne parle guère, et un père qui ne parle plus puisque mort lors d’une de ces guerres idiotes et sans nom, pour ne surtout pas la remiser aux calendes grecs, et s’en souvenir à chaque jour férié pour relancer les débats autour du bon ou du mauvais fossoyeur d’âme en ces batailles bien sanglantes parfois.
"tu sauras que ton père est mort en héros lui disait sa mère constamment. "
"Ce qui est sûr c’est qu’il est mort, pour le reste on saura jamais qui était le héros lui, ou moi entrain d’essayer de comprendre comment survivre en tant que femme sur cette terre bien injuste et surtout à Noël."
C’est ainsi que Gisèle fut élevé dans la peur et le rejet de Noël sans jamais vraiment comprendre pourquoi tant de haine envers les Père-Noël de supermarché qui prenaient les enfants sur leurs genoux afin d’écouter leur doléance. Mais Gisele comprenait que le problème ne provenait pas du Père-Noël mais de ses genoux parfois trop serrés contre lui en emprisonnant l’enfant dans ses bras. Mais ne gâchons pas la fin de l’histoire plutôt sympathique et non ostentatoire pour les oreilles des plus jeunes qui oseraient me lire en secret….
Les genoux de Gisèle ne tremblaient pas à la mésaventure de sa mère, et cette année elle allait lui préparer un joyeux Noël et non un joyeux Hans Trapp(le méchant monstre qui fouette et béni surtout les mains rougeâtres du petit vaurien qui fait toujours la misère aux autres dans la cour de récréation )
Gisèle se réjouissait du nouvel objectif qu’elle venait de s’imposer pour fêter l’avent. Il serait beaucoup plus subtil et rigolo que ces vieux calendriers de l’avent, qui sont surtout mercantiles avec des chocolats périmés la plupart du temps tellement ils ne sont pas bon pour mon estomac et ma digestion, se disait-elle encore des plus intriguée par où commencer son champs de bataille hivernal pour la mener jusqu’à Noël
Pour vous chers lecteurs il va falloir attendre la semaine prochaine pour en savoir un peu plus sur le plan de bataille de Gisèle. Ne vous détrompez pas, il sera des plus utiles pour vous aussi, lorsque vous aurez compris comment rester noble sans fausse barbe ni faux message de liberté, pour les tout petits, qui nous regardent depuis leur minuscule petit chemin de course entre une cuisine des plus alléchante gustativement et un lit des plus réconfortant pour les nuits fraiches qui s’annoncent sur terre, avant peut être la venue de la belle et douce neige blanche pour fêter ce jour béni par de nombreuses âmes sur terre, qu’elles soient chrétienne ou non. Noël allume les feux du visage s’illuminant sous les toits du jardin en pleine réflexion hivernal, et des plus sage et calme au possible sur terre, en ces temps de renouveau tant espéré par tous et pour tous.
Alors suite au prochain week-end de l’avent et cela jusqu’au petit dernier moment ou la crèche se fend d’un nouveau personnage unique si l’on en croit le vendeur de santon toujours à la pointe du marché mondial du personnage non destiné aux crèches au départ. Ainsi qui de Lady Gaga ou d’Elvis Presley sera mon prochain santon, j’hésite encore entre la main du chanteur abandonné ou la douce voie d’une chanteuse au timbre archangélique si on écoute bien…
Sur ce, bonne semaine de réflexion et de passion retrouvé pour le monde qui s’illumine à nouveau sous les feux de la Noël chrétienne et laïc.
La petite fillette, qui se demandait encore, comment elle avait fait pour se retrouver fautive alors qu’elle cherchait encore à plaire à sa mère, pourvu qu’elle lui offre le dernier pyjama aux couleurs du footballeur à la mode cet hiver de coupe du monde, sur la terre des antipodes africaines et asiatiques.
Elle cherchait à comprendre pourquoi sa mère n’aimait pas Noël, et encore moins pourquoi elle n’aimait pas l’esprit de Noël. En effet la notion de plaisir et de joie parcourait son monde en ce moment sur les chemins de l’école et du couloir de la petite section de footballeuses amatrices menant au vestiaire de filles et de garçons mélangé. Oui dans son village on ne tenait que peu compte des problématiques de garçons émus devant la tenue vestimentaire indiscrète d’une fillette en voie de devenir femme. En fait tout le monde venait pour faire du foot et non pour trouver sa prochaine petite copine à larguer lors de la fête du village suivante, pour la joueuse de tennis revenue du dernier tournoi qui précède la trêve pour les internationaux de France ou d’Angleterre, au choix en fonction des terrains de prédilection du tennisman du moment à admirer sur le podium de l’ ATP mondial.
Bref ceci n’est pas une histoire de compétition sportive mais de compétition “noëlique“, celle qui va redonner l’envie de fêter Noël à la maman de Gisèle. Notre petite fillette commença par se mettre à jouer de la flute de pan, achetée au dernier marché asiatique-commercial-bio et équilibré pour tous, car la flute du marchand de souvenir était si belle que Gisèle en voulait une et le bonhomme lui avait dit qu’en jouant de cet instrument elle trouverait sans aucun doute l’inspiration des grands jour, digne du dernier but de Mbappé à la finale de la coupe du monde.
Bon si Mbappé trouvait l’inspiration alors Gisèle aussi, et c’est ainsi qu’elle eut une illumination pour parfaire son plan du retour à la normale du Père Noël dans la maison des Dubois (son nom de famille). Ainsi avec parcimonie et tout sourire elle se mit à bricoler une petite boite en papier, pleine de gommettes en forme de coeurs, d’anges et de papillons dorés sur le thème de Noël. Elle remplit la boite de papier crépon de toutes les couleurs et la posa sur le fauteuil de sa maman, celui ou elle regarde la télé le soir après avoir lu les dernière nouvelles du monde sur son écran télévisé car il faut toujours s’informer.
Pour s’informer ce soir elle devra ouvrir la boite à crépon et y lire l’avenir, se dit gentiment et de manière espiègle la jeune fille au grand dam du chat qui demandait à rentrer depuis plus de 30 secondes. Il était accolé à la fenêtre de sa chambre, miaulant à la mort et grattant la baie vitrée de tout son long, oubliant même de sourire au facteur voisin qui lui redonnait la caresse qui manquait parfois le jour du passage du Père-Noël, car tous les enfants n’avaient d’yeux que pour ce gros ventru qui se traine des chèvres en guise de cheval. Pff quel débile avec son manteau rouge et ses rennes en forme de chèvre atypique certes, mais en forme de chèvre quand même. Le chat ignorait ses admiratrices du voisinage qui adoraient ce gros matou au poils argenté et presque doré, lorsqu’il avait oublié de se nettoyer après la pâté au saumon fumé pailleté d’or pour les jours de fête. Car le chat lui avait droit au menu de Noël, contrairement au chien qui n’avait que le droit de glaner des restes autour de la table, des restes de foie gras quand même, mais bon il n’était pas servi sur assiette ce qui donnait lieu à des rixes de manque d’attention au sein des membres animaliers du foyer.
Gisèle ouvrit à son gros matou et lui interdit de toucher à la boite à crépon sous peine de se voir refuser la pâté au saumon dorée à l’or fin du mois de décembre. Ben oui il faut bien en profiter un peu, et le mois de décembre n’est pas de trop dans ce cas là.
« Tu sauras ma fille que ce chat à vécu un an en cage à la SPA, il doit bien se nourrir à présent et sentir que nous l’aimons »
« Vu son poids, tout le quartier est au courant que nous l’aimons bien maman, ne t’inquiète pas »lui redisait sans cesse Gisèle, à sa mère, lorsqu’elle craignait de ne pas montrer assez d’attention à ses animaux comme à sa famille d’ailleurs.
« Tu sais lorsque j’étais petite fille mes parents ne regardaient jamais la télé ou les informations et ils ne me donnait jamais la pâté du matin pour me sentir des plus heureuse », en comparaison avec le chat bien entendu car la mère de Gisèle ne mangeait pas de pâté mais des céréales au chocolat bien croustillantes, pour le fer, disait-elle encore le matin avant de partir travailler.
Mais ce matin c’est Gisèle qui l’attendrait avec le pot de confiture ouvert sur la table, entouré d’une magnifique miche de pain frais acheté la veille, avant la fermeture, mais fraiche au moment de l’achat. Elle comptait ainsi mettre sa mère dans de bonnes prédispositions pour la journée de travail qui l’attendait, et surtout pour son retour le soir, avant d’ouvrir la boite à crépon qu’elle venait de finir en ajoutant la touche final: “Catherine“ écrit en lettre de toutes les couleurs de Noël, rouge, jaune doré et vert comme les lutins du Père-Noël.
Sa mère s’appelait Catherine comme son arrière grand-mère et son arrière grand-mère avant, va comprendre la logique familiale mais c’était ainsi chez les Duforêt, non de jeune fille de Catherine, car Dubois était le nom de son mari qui écoutait toujours attentivement les griefs de sa femme et ne comprenait toujours pas pourquoi il n’avait pas le droit de fêter Noël avec la famille réunie le 24 décembre chaque année. Mais il aimait sa femme et essayait de la comprendre du mieux qu’il pouvait sans la contrarier car il n’aimait pas la voir triste et boudeuse.
Ainsi Catherine partit travailler avec un pincement au coeur, qu’elle n’a jamais d’habitude pourtant. Elle se disait que la confiture de fraise devait la rendre un peu chose, car elle n’en mangeait jamais d’habitude. En effet la couleur rouge lui rappelait la tristesse du sol africain en ces temps de famine montrée à la télévision, presque chaque soir, mais aujourd’hui le rouge la rendait plutôt heureuse.
Elle partit faire son travail de sage femme en donnant la vie à deux adorables bambins aujourd’hui à la maternité du bourg. Le maire avait réussi à la garder ouverte pour ne pas envoyer les futurs parents à l’autre bout de la région pour donner la vie, alors qu’ici c’était sécurisé et confortable pour la maman et le bébé, et bien sûr pour le papa apeuré qui ne comprend rien au déchaînement des aventures de la mise au monde du petit dernier sur la terre qui sera aussi le sien et bien rapidement parfois .
Ainsi Catherine aimait donner la vie alors qu’elle détestait Noël. Bien étrange tout cela si l’on pense que Noël c’est le moment où un bébé un peu sacré à priori voit le jour. N’empêche qu’il reste un bébé accueillit par sa mère, son père et ses parents et amis comme à la maternité du bourg finalement.
Bref Catherine n’avait jamais fait le lien jusqu’à aujourd’hui et demain matin le 25 décembre. En fait elle donnait la vie tous les jours presque depuis plus de 20 ans maintenant, et n’avait jamais fait le lien avec la nativité qui lui pesait tant les jours de pluie et d’orage et surtout de neige quand la famille s’affolait pour ouvrir les cadeaux du Père-Noël, inexistant évidemment pour son âme fermée au dernier miracle en date de l’année liturgique qui égraine l’année civile.
Catherine rendit son tablier ce soir là à la femme de ménage du petit hôpital en lui souhaitant une bonne soirée de Noël mais pas vraiment comme d’habitude, cette fois ci elle y croyait à sa phrase « passez une merveilleuse soirée en famille »
« Mais que m’arrive t’il? Je ne vais quand même pas céder à ces mièvreries d’enfants et d’adultes consentant au malheur du monde pour oublier toutes les horreur de la planète, ne serait ce qu’un soir, car moi je penserais à tous ces oubliés et ces naufragés du monde ce soir là, que le Père-Noël le veuille oui ou non.
C’est ainsi que Catherine emprunta le chemin du retour dans sa petite Fiat 500, tout en maugréant après les chants de Noël qui passent en boucle sur son autoradio réglé sur la station de musique locale qu’elle apprécie tant d’habitude. Et tout ces joyeux Noël sur son chemin, éclairés par des néons et des ampoules de toutes les couleurs lui donnaient le vertige à présent. Enfin elle atteignit la petite allée de sa maison et se retrouva face au garage livide qui ne s’ouvrait pas, car une congère était entrain de bloquer le mécanisme, et de toute manière sa petite voiture ne pourrait pas franchir ce tas de neige endiablé qui la contrariait à présent.
Catherine emprunta la petite voie pavée qui mène à la porte d’entrée, elle actionna la cloche pour demander à sa famille de bien vouloir lui ouvrir. Mais ce n’est pas son époux qui la laissa entrer malgré sa bonne volonté à ce sujet, mais Gisèle qui se faufila entre les jambes de son père pour le pousser en arrière et tirer sa mère par le bras jusqu’au fauteuil où trônait la boite à crépon multicolore.
« Voilà maman c’est pour toi, pour Noël »
« Mais nous ne sommes pas encore le 25 Gisèle que fais-tu?
Tu sais bien que je ne veux jamais de cadeau pour cette fête qui me donne le tournis et la nausée ma chérie » répondit gentiment mais brièvement Catherine.
Gisèle ne perdit pas le nord et se mit à sourire :
« Ce n’est pas un cadeau, mais une offrande au fauteuil qui porte ton poids tous les soirs et te regarde pleurer devant les informations du soir, qui sont si souvent si mauvaises pour ta gentille personne maman. »
Catherine ne savait pas quoi dire et elle s’assit, tout en ayant prit soins d'ôter son manteau pour l’accrocher au porte manteau en bois naturel.
« Ok ma chérie, je m’assois et je prend le petit cadeau destiné au fauteuil, et après je fais quoi? »
« Tu le prends, tu le regardes, mais surtout tu ne l’ouvres pas pour ne pas gâcher la surprise du fauteuil demain matin. Prends en soin pour lui, s’il te plait maman et je compte sur toi, car tu l’aimes tellement ce fauteuil que tu ne le quittes jamais, même pour les soirées de Noël si grave en mauvaise nouvelle pour les enfants sans cadeaux, ni lait pour le Père-Noël qui ne pourra pas s’hydrater lors de son passage.
Catherine était assise là, tenant son cadeau qui ne lui était pas destiné entre les mains, tout en regardant son époux l’air consternée. Ce dernier haussa les épaules en se disant que pour une fois il avait été surpris pas la soirée du réveillon de Noël, pas comme d’habitude dans cette petite famille de trois humains et de trois animaux: deux chats et un chien aussi poilu qu’une bande de yéti affamée par la pâtée de Noël et le brunch du lendemain de réveillon.
Mais que pouvait bien contenir cette boite se demandait Catherine, mais elle avait promis à sa fille de ne pas l’ouvrir, donc elle la tiendrait jusqu’à ce soir et demain s’il le fallait pour ne pas gâcher le plaisir de sa fille, qui n’avait jamais vraiment eu de Noël, mais pourquoi pas une petite fantaisie de temps en temps finalement.
Gisèle regarda sa mère s’endormir avec la boite à crépon et se mit à sourire avant d’aller se coucher sans la réveiller de son petit fauteuil si adorable et confortable. Elle se mit à rêver d’un Noël grandiose et sans concession à son sujet, il serait formidable.
La première partie de son plan se déroulant à merveille, elle se mit en passe de réaliser la deuxième phase du plan de réhabilitation du Père-Noël sur sa petite famille de bonnes âmes biens sympathiques et agréables au demeurant pour ne pas mériter la venue du Hans Trapp, faut pas pousser quand même.
Ainsi la deuxième phase du plan se prépare…..
Mais cela est une autre histoire dans l’histoire et il va falloir patienter la semaine prochaine pour en savoir plus sur le plan de notre guerrière de Noël, celle qui voulu rendre le sourire au Père-Noël et à la mère de Noël la sienne, bien évidemment. Un peu de courage vous tiendrez bien jusqu’à la semaine prochaine en souriant à la vie et au gentil samaritain qui pense que donner un sourire vaut bien mille et une surprise d’un calendrier parfois sans surprise…
La petite fille se demandait si sa mère avait bien dormi entre la boite à crépon et le duvet vieillissant du fauteuil du repos bien mérité. Elle se leva donc pleine d’espoir suite au milles et une nuits sans sommeils qui égrainais les rêves de ses poupées fantasques et de ses avions à réactions, jouets de garçon bien entendu mais elle aime ça la conquête du monde des airs et pourquoi pas de l’espace dans un futur proche.
Bref, Gisèle se réveillait en plus que bonne forme ce matin du 25 décembre dans la petite maisonnée familiale, qui d’habitude ne dérogeait pas à la règle habituelle du lever en fanfare les matins de Noël . Même si Catherine n’aimait pas Noël , sa fille avait droit au traditionnel cadeau du réveillon manqué pour elle et ses aïeux depuis bien trop longtemps, maintenant qu’elle avait atteint l’âge où quoi qu’il se passe elle ne croirait plus au Père-Noël .
Catherine se réveillait ainsi, encore affalée en chemise de nuit dans le fauteuil qui l’avait vu s’endormir en tenu de travail hier soir. Mais par quel miracle se retrouvait-elle en tenue de détente nocturne sans se souvenir d’avoir pris une douche ou même de s’être changée, voici peut être le premier miracle de Noël se disait-elle, mais elle revint bien vite à la raison en se souvenant d’avoir passé une bonne demi-heure à se défaire du carton des feutres à laver pour les emballer avant que Gisèle ne les re-déballe.
« Quelle perte de temps » se disait-elle, que tout ces simagrées à emballer et désemballer les cadeaux . Cela ne sert à rien car tous ces enfantillages d’adulte se seront déjà envolées pour de nouvelles aventures de bien meilleure facture, lorsque les cloches auront sonné la nuit de Noël pour les croyants, les incroyants et les païens du monde entier, qui étrangement fêtent tous cette veillée qui aspire à devenir essentiel pour sauver le monde du marasme actuel qu’il soit financier, moral ou encore débilitant à chercher le meilleur des cadeaux pour un ami très cher ou moins cher. Ainsi Catherine se perdait dans ses pensées des plus terre à terre alors qu’elle avait promis à sa fille de surveiller le cadeau de la vieille chaise en velours, qui lui sert de fauteuil d’apparat pour les longues soirées d’hivers, de printemps….
Ainsi elle se souvient avoir vite enfilé sa chemise de nuit pour se glisser dans son énorme plaid duveté avant de s’endormir en quinconce dans la dite chaise fauteuil qui a priori méritait d’avoir un cadeau de Noël cette année.
Catherine se releva du trône maternel qu’elle adorait, malgré toutes ses idées de restructuration immobilière d'intérieur et extérieur car celui là ne céderait pas aux magazines de mode en la matière. Il ne céderait non plus aux jérémiades du compagnon d’une vie qui le trouvait des plus laids, mais encore une fois son époux l’aimait et ne ferait rien pour la contrarier et surtout pas au sujet du fauteuil, qui à lui seul réussissait à la détendre et à la faire sourire. En effet ceci n’est pas chose aisé depuis ces années de lutte à chercher la vrai signification du monde de Noël pour sa famille, en ce jour bien précis et unique de l’année.
Ainsi en manque d’appétit car énervé au possible, Gisèle se levait, enfilait son haut de pyjama, en réalité un sur-pyjama en forme de panda avec la capuche aux oreilles en pointe contrairement à la bête en question. Surement que le styliste avait cru bon de mixer la tête du koala avec une tête de licorne sans corne, hum, étrange que cette idée. Mais revenons à notre petite famille bien assagit ce matin entrain d’observer le sapin aux milles loupiotes clignoter avec vaillance et agilité musicale. Le père de Gisèle tenait en ses mains la tasse de café la plus interminable de l’année, car des plus intéressantes à tenir pour se donner une contenance et ne pas céder aux émotions soudaines. Emotions suscités lorsque la maitresse de maison pleure de ne pas aimer Noël et que sa fille pleure car le cadeau offert et comme d’habitude des plus subtile et utile à sa vie de petite fille modèle par quelques aspect bien précis, mais passons là les déboires d’une jeune fille avec ses parents tout au long de l’année qui s’écoule quand même, avec ou sans disputes à gérer, du coup autant éviter les disputes ça aide.
Gisèle se mit à déballer son cadeau quand sa mère lui demanda de bien vouloir lui expliquer comment elle devait offrir son cadeau à son fauteuil bien poli mais des plus impatient.
Gisèle répéta en souriant malicieusement et une quatrième fois d’affilé à sa mère: soit patiente, soit patiente, soit patiente, soit patiente et tu verras, tu comprendras toute seule comment lui offrir.
Heureusement que nous étions Noël et que Catherine n’avait rien d’autre à faire que de paresser ce matin pour réfléchir à l’énigme de sa fille.
« Ben cette années elle m’aura bien eue avec son cadeau à distribuer au fauteuil, on ne me l’avait jamais faite celle ci » se disait-elle encore en rêvant à un Noël aussi beau que celui ci. En effet, étonnement cette matinée lui semblait des plus agréables malgré le fait que ce soit Noël, ce qui au départ l’inquiétait de peur de devenir une aficionado du Père-Noël et des achats de dernières minutes en matière de déco, ou encore de dessert à l’effigie d’une bûche ou d’un sapin arboré de lutins flippant munis d’une hache rouge.
Les évasions étaient rare dans la région, mais cette année une mère venait de s’évader de sa prison de Noël , celle qui l’empêchait de voir cette fête depuis ses barreaux provenant d’un passé des plus sombre et des plus impressionnant, pour pouvoir ainsi museler la compassion et la tristesse d’une seule et même personne.
Quelle idée que cette boite à crépon dont nous ne savons toujours rien et moi non plus cher lecteur car je me réjouis de pouvoir enfin l’ouvrir lors de la prochaine cession de bougie de l’avent à allumer. Moi aussi, je m’impatiente devant cette ingénieuse petite fille qui n’ose pas encore dévoiler son jeu afin de garder sa maman le plus proche d’elle en attendant le dénouement final du mystérieux cadeau à offrir au joyeux et retentissant fauteuil de sa maman.
Je m’inquiète de vous avoir perdu sur ce thème là, mais tenez bon car le dénouement arrive bientôt tout comme la fin de l’histoire qui pour vous sera le début de la nouvelle année avec toutes ses surprises et ses bonnes nouvelles.
Les réveillons de Noël sont toujours des plus surprenants chez les enfants qui n’ont jamais rien compris au Père-Noël, car souvent ils s’imaginent ce gros bedonnant entrain de ramener une galette de l’avent avec des fruits confits pour le diner, alors qu’ils préfèreraient le voir ramener une bûche géante à la guimauve et au chocolat recouvert d’éclats de noisettes fraichement broyés.
Je vous dit cela car Gisèle n’avait pas encore offert son cadeau à son fauteuil, ou plutôt celui de sa mère, qu’un Père-Noël familial faisait son apparition au milieu du salon. Eh oui, l’oncle Gérard toujours à la pointe du kitch et de l’élégance à la campagnarde, se pointait avec son humour de potache pour élaguer les mauvaises têtes de la Noël. En gros il venait pour donner le sourire au père de Gisèle, qui en ce jour de l’année où son frère n’avait droit qu’à une grimace de son ex futur belle soeur , en tous les cas c’est comme cela qu’il s’imaginait Catherine, toujours entrain d’hésiter si elle devait le tuer tout de suite ou après les festivités du nouvel an. Elle hésitait tellement qu’elle avait prit l’habitude de le voir débarquer à l’improviste pour redonner le sourire à son époux et faire hurler de rire sa fille, qui l’appréciait tellement ce vieux con à la barbe grisonnante qui se prenait vraiment pour le Père-Noël en ces jours enneigés du mois de décembre et de la saint Sylvestre.
Bref l’oncle Gérard cassait les pieds à personnes, sauf cette année où Gisèle voulait absolument offrir cette boite à crépon à son fauteuil préféré, celui qui soutenait et détendait sa maman avec tellement de passion pour ce faire.
Gisèle en grande maligne et en mode toujours aussi guerrier pour la Noël de cette année, demanda à tonton Gérard, qu’elle avait fini par reconnaitre après trois ans à se demander pourquoi le Père-Noël portait les mêmes chaussures que son oncle, des Nike si sales qu’on ne savait plus si elles étaient noires ou blanches à l’achat. Gisèle lui demanda de bien lui rendre un service cette d’année et d’aller inviter la tante Yvette, sa femme, au restaurant du boulevard des inconnus de Noël , celui qui rassemble tous les 25 décembre la fanfare du village couplée à la chorale des vielles “chauves“ enfin des vieilles tout court car “chauves“ et le diminutif donné aux aficionados du brushing campagnard : le “charmant amant usagé venant éduquer vaches et savates“ sans pour autant les ranger dans sa calèche hivernale. Quelle élégance que ce groupe de chanteuses qui ne pense qu’à égayer le peuple, alors que Catherine ne pensait qu’à retourner travailler pour faire passer la journée plus rapidement. Ainsi d’année en année elle était le témoin des premières naissances de l’année chrétienne sans aimer Noël , si c’est pas ballot quand on y pense?
Voilà pourtant que cette année une de ses collègues l’avait devancé, et prit sa place de permanence ce qui l’obligeait à rester à la maison avec ses enfants, enfin son mari car elle le considérait ainsi et sa fille réellement une enfant qu’elle avait mise au monde elle même et sans péridurale, car comme d’habitude elle voulait ressentir le souffrance de la vie.
Mais aujourd’hui que nenni, son tour de se reposer sur ses lauriers venait d’arriver et d’une bien étrange manière car sa fille l’avait consigné sur son vieux et délicieux fauteuil de mariage, celui que son époux et elle avait choisi dans la vieille boutique du marchand d’art maintenant fermé pour départ à la retraite, elle s’est toujours dit qu’un jour elle reprendrait la main du vieux bonhomme mais elle continua à donner naissance aux nouvelles âmes de la ville.
Catherine pleurait presque en tenant sa boite à crépon, et elle ne savait pas qu’en faire, tellement elle avait peur de décevoir sa fille en la ramenant à la réalité et peut-être également, car personne ne lui avait jamais fait d’aussi beau cadeau que de respecter son dégoût du nouvel an et de la fête de Noël. Mais elle ne pensait pas aux conséquences de ses actes, car accepter une telle mission lui donnait aussi de belles et grande responsabilités envers sa fille bien aimé.
Et aussitôt évacué l’oncle Gérard par la porte du frigo en lui donnant une part de bûche aux marrons à déposer chez grand maman, en manque de sucre à priori après la semaine passée à jouer aux cartes avec le groupe des “chauves“ tout en mangeant les petits gâteaux de Noël préparés par l’une et par l’autre. A ce rythme là elle va finir par mourir le jour de Noël et nous voilà en fâcheuse posture si cela devait se produire, ce qui donnerait une excuse de plus à maman pour ne pas fêter la naissance du bébé le plus populaire du monde ce jour là se disait sérieusement Gisèle.
Mais que de blablas pour vous faire patienter jusqu’à l’ouverture de la boite à crépon, n’est ce pas? Vous devez me haïr ou encore me jeter des sorts de mauvaise augure pour que je vous donne la réponse au plus petit des plus grands bonhomme de Noël de cette année, car évidemment le Père-Noël est de la partie et non ce n‘est pas l’oncle Gérard. Franchement vous l’avez vu avec son gros ventre et sa barbe grisonnante et ses chaussures marrons et son ceinturon vert cramoisie. Non! Ce n’est surement pas lui, quoi que?
Bref chers amis, c’est promis la semaine prochaine vous aurez le dénouement de cette belle et intrigante histoire de Noël d’une petite fille qui voulait que sa maman retrouve le sourire et le bonheur en cette période bénie par l’univers le plus souvent, et le plus calmement du monde si on le désire ainsi bien évidemment.
Retrouvez-moi un dernière fois le jour de la Noël, car le 25 décembre sera le jour de l’ouverture de cadeaux venus du ciel donc, pour notre petite fille mais également pour vous et vos parents et amis des plus proches aux plus éloignés. Alors à la semaine prochaine en bonnes formes après la bûche et le dindon farci aux miles et une merveilles culinaires du monde entier.
Bonjour chers amis, enfin la ligne droite, la dernière avant le déballage des cadeaux de Noël et toute la belle histoire qui va avec. Celle qui marquera les esprits plus que les papilles, celle qui marquera les âmes plus que les égos parfois en désespoir avancé ou même surdimensionné, pour le petit dernier qui pense encore que la Super Nintendo du moment sera plus efficace que les bras câlins de sa maman, mais il se trompe bien évidemment et vous allez comprendre pourquoi.
La dernière fois que Gisèle s’était pris à rêver d’un Noël formidable et des plus imparfaits, comme tous les Noël, car la perfection n’existe pas et encore moins celle du Père Noël et c’est cela qui avait motivé son désir du jour ,redonner le sourire à sa chère et pourtant tendre maman, même si elle n’aimait pas Noël .
Mais encore là Catherine ne savait pas comment et surtout que faire de cette petite boite recouverte de papier cadeau et qui était destiné à son cher fauteuil, le compagnon d’une nuit ou encore d’une journée comme celle-ci a attendre la fin des évènements festifs de la meilleure des manières, en dormant et en rêvant au meilleurs jours qui s’annonceraient surement plus tard dans l’année nouvelle.
Mais Catherine n’avait pas attendu Gisèle pour offrir le cadeau à son fauteuil, et elle décida de le poser au pied du compagnon de fier allure avec cette petite boite face à lui, et maintenant que faire: ouvrir le paquet, demander à Gisèle de le faire pour elle ou encore à son époux de l’aider dans cette tache impossible, ouvrir un paquet qui lui était destiné enfin pas à elle directement mais au fauteuil?
Catherine pleurait d’impatience, de joie et de surprise à l’attente de ce moment d’enfin ouvrir le cadeau et en découvrir le contenu, elle se sentait en joie, en pleurs, comme si elle avait 10ans le jour de son anniversaire, celui qu’elle acceptait de fêter dignement car non soumis à la présence familiale pour ce faire, contrairement à la fête de noël.
Quelle aventure que de déjeuner avec ce paquet en attente d’être ouvert, et enfin le moment fatidique du dessert et de la traditionnel ouverture du paquet chez les Dubois allait prendre effet. Catherine arrêta de manger, suivit Gisèle du regard et ne la quitta pas des yeux tout le temps du rituel d’ouverture des paquets. Gisèle ouvrit en premier le cadeau de sa grand mère, une guitare électrique dernier cri(je ne vous l’ai pas dit mais Gisèle rêve aussi de devenir joueuse de guitare dans un groupe de heavy métal, comme son parrain André dit Andrew et son groupe des “Chiens galeux du Commonwealth )
Bref, tout se déroulait comme par habitude, quand Gisèle s’approcha de la boite à crépon, celle destinée au fauteuil, elle s’apprêtait à l’ouvrir quand tout à coup Catherine se mit à hurler de joie en s’écriant: non! non! c’est moi qui l’ouvre et pas toi ma chérie, je suis désolé mais je l’ai gardé tellement longtemps en secret contre moi que je dois le faire, je n’ai pas le choix.
« Si tu n’a pas le choix, alors vas-y maman » répondait calmement et doucettement Gisele .
Catherine déballait doucement le paquet en ouvrant délicatement le noeud puis en descotchant sans déchirer le papier, pour finalement laisser transparaître une petite boite à crépon. Elle était ronde-carré avec une inscription sous le dessous, on voyait les lettres dorées suivantes apparaître: “J’aime le baiser du matin sur mon front de velours et avec la grâce du papillon je me transformerait en cocon du premier et du dernier des jours sur terre pour toi Catherine, mais en échange promet moi de te donner ce cadeau pour avoir été le mien si souvent“
Catherine étonnée chercha la suite mais pour cela il fallait dépouiller la boite à crépon comme un oignon bien emballé dans sa protection de peau brunâtre. Elle ôta donc la couche de crépon vert pour découvrir celle en rose fuchsia et son inscription argentée sur le pourtour: “Ah ma chère Catherine, merci de m’avoir préservé du visage malveillant du brocanteur filou qui voulait me reprendre à ton premier égard pourtant si doux, remet moi dans ton coeur pour la Noël car c’est aujourd’hui que je te parle de tout mon coeur“
Une troisième couche arriva, le bleu se substitua au rose et une phrase rouge sanguinolent apparu:“je t’aime mon amie très chère, je t’aime comme jamais, tout comme une petite fille qui cherche à séduire sa maman pour la retrouver enfin en âme pleine et entière, sans peur pour des larmes pourtant inexistantes à ce jour puisque tout est bien n’est ce pas? »
Vite , vite Catherine s’empressa de tirer la couche suivante, la blanche argentée avec les lettres en rose pailletée qui clignotait presque avec la couleur changeant de cette teinte réjouissante: “Sache que mon nom est fauteuil, que mon âme est Catherine et que mon coeur est Gisèle , quelle harmonie parfaite nous faisons tous les trois n’est ce pas?“
Gisèle stoppa sa mère avant qu’elle retire la dernière des couches, la plus importante pour finir son travail de recherche de Noël entamé à sa plus grande insu, ce jour de Noël en attendant la reprise de son travail de sage femme qu’un hurluberlu avait décidé de faire à sa place cette année.
Gisèle lui demanda de fermer les yeux pour mieux apprécier la dernière des révélations du boitie r en crépon: « ferme tes yeux maman et touche du bout de tes doigts la magie de Noël et de son Père Noël.
Gisèle aida sa mère en l’accompagnant de sa main et toutes les deux elles ôtèrent la dernière couche pour découvrir une âme en papier faite de plumes, de satin et d’amertume en papier crépon pour mieux la faire s’évanouir et laisser transparaitre les messages de bonheur qui la relie avec la petite famille réunie autour d’elle.
Catherine ouvrit les yeux, vit cette petite boule lumineuse de part son éclat de blancheur et de par son plumage soyeux, pour ne plus jamais la quitter de ses pensées jusqu’à l’année qui suivit et ainsi de suite. Noël devint une réjouissance pour la famille Dubois et non seulement à cause du Père Noël qui était bien évidemment l’oncle Gerard (mais que venait-il faire dans cette galère, mais oui chercher du gâteau et le sourire de son frère)mais également grâce au courage et à la dextérité créatrice de notre petite Gisèle, qui sans nul doute va surement se retrouver en tête des hit parades avec son album de rockeuse dans quelques année.
Voilà chers amis, Noël toque à la porte et moi je vous tire ma révérence pour l’instant, le temps de me retrouver en famille et de célébrer moi aussi la boite à crépon qui je l’espère sera des plus tendres et des plus agréables à tenir en cette années noire de monde à rassurer, pour avancer vers la nouvelle année en bonne et surprenante forme olympique. Vous serez il suffit d’y croire finalement pour pouvoir expérimenter la suite tant attendue.
Joyeux Noel à tous et n’oubliez pas: HO HO HO le Père Noël existe car j’y crois de bien entendu.
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