L’essence de la lavande embaumait le jardin en cette fin de journée,
Elle s’y promenait souvent, tous la prenait pour une rêveuse écervelée .
Elle s’émerveillait devant les mystères de la nature, telle cette fourmilière,
Cette société au fonctionnement immuable, se cachant sous un océan de lierre.
L’allée des rosiers grimpant l’enchantait en ce dimanche,
Une armée d’abeille butineuse croisa son chemin dans l’atmosphère rouge et blanche.
Le soleil couchant illuminait à perte de vue ce paradis,
Entrecoupé par les ombres vacillantes de la forêt du midi.
Elle aimait conter fleurette avec le bûcheron à la tombée de la nuit,
Chaque soir sous les cris des animaux du monde de minuit.
Un vieux chat au caractère trempé, observait la scène tel un archer,
Il veillait sur sa maîtresse, son pelage se dressant au premier danger.
Sur le sentier du retour, de ses pieds nus, elle foulait un tapis végétal,
L’orient et l’occident lui offrant un parterre aux innombrables pétales.
Les couleurs rouge et blanche des rosiers se mêlaient aux mauves violettes,
Déroulant un arc en ciel l’accompagnant jusqu’à sa douce maisonnette.
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