Il était une fois, au beau milieu du champs de la folie des achats de Noël, une vache qui se demandait si son maitre fermier avait encore quelques sous pour lui acheter une nouvelle fermière à elle aussi. Car bien évidemment le fermier avait changé de femme lui, après avoir découvert que cette dernière fricotait avec le marchand de glace crémeuse dont le lait de la ferme était le produit de fourrage numéro un.
Ainsi se pensant à l’abri du sauvage qui n’aimait pas les femmes, la fermière prit ses clic et ses clac pour s’installer avec le fameux marchand de glace crémeuse et on ne peut plus bio puisque, la vache ne mange que du fourrage naturel poussant sur les plus haut alpages de la planète.
Ah oui j’oubliais de préciser que la vache avait tous le temps faim et que le fermier devait la promener sur tous les hauts plateaux du monde pour la nourrir, car elle produisait également le meilleur lait de la planète entière.
-Maitre fermier avez vous trouvé une nouvelle fermière pour m’accompagner sur les alpages, par ce que l’ancienne me massait régulièrement les tendons abdominaux. Elle m’aidait ainsi à mieux digérer et mieux respirer après avoir mangé autant de foin et d’herbe fraiche à l’agonie parfois, par manque d’eau pour faire macérer le tout dans mon double estomac d’animal unique et sans enchère à créer, pour me garder si près de votre humble ferme mon cher ami de longue date.
-Oh! vache si tu savais je n’ai jamais compris pourquoi le laitier aimait tant ma femme car elle n’aime personne, à part son porte monnaie et sa mère la laitière du canton de la voisine des chèvres laitières. Je n’ai jamais compris pourquoi la vache aimait tant le lait des hautes montagnes, car en fait elle mange du foin et pas de l’herbe avarié comme les chèvres de sa maudite mère qui, doit surement rôtir en enfer de m’avoir trop ponctionné mes maigres revenus pour elle même s’acheter de nouvelles et fort inutiles vaches laitières à elle aussi. Mais en voyant sa mésaventure elle pensa que d’acheter des chèvres laitières était bien plus utile pour elle et sa fille qui, à présent propose au marchand de glace crémeuse de vendre de la glace au lait de chèvre frelaté sûrement, car les alpages du cheptel voisin ne sont pas conseillé pour ce genre d‘animal bien trop gourmand et sans appétit véritable à part celui d’encorner le premier venu sur sa route.
Bref comment veux tu que je te trouve une fermière, bonne masseuse qui plus est, en cette vielle ferme toute défraîchie qui ne compte que sur ton bon lait et le glacier pour survivre.
-Allons au salon de l’agriculture et vendons la marchandise que je fabrique au laitier citadin, peut-être lui trouvera t’il une utilité.
-Au salon de l’agriculture! Mais ça ne va pas bien la tête ma pauvre vielle vache, les parisiens sont peu enclin à acheter du lait entier comme cela, leur pauvre estomac aseptisé ne supporterait pas la menace du lactose énervant et de la pectine astringente. Oh que non on va me taxer de complotiste du lait et de terroriste de la bonne pensance nutritionnel. Je ne veux pas me risquer à une telle aventure crois moi et toi surement pas non plus.
-Alors allons au bistro du coin pour boire jusqu’à plus soif du génépi frelaté mais à bon escient celui là, pour permettre le repos éternel du fermier isolé et abandonné à son sort même part sa femme.
La vache n’avait pas tort, elle faisait croire au fermier que le problème venait de sa femme mais en fait il était là le problème, il ne savait pas comment faire fructifier ses bonnes idées de fermier maintenant que la mère de sa femme ne les faisaient plus fructifier à sa place.
Il décida d’acheter une petite biquette toute blanche qu’il surnomma "cloche de pâques" pour résonner à travers la vallée de ses bêlements intempestif et permettre ainsi à l’intru ou à l’inconnu de rentrer en contact avec sa ferme par le moyen le plus simple, celui qui fait le plus de bruit attire toujours l’attention et non l’inverse.
-Mon bon fermier pourquoi as-tu acheté cette énervante bestiole, elle m’empêche de digérer mon foin ou mon herbe. M’en veux tu pour t’avoir parlé ainsi de ton échoppe fermière et de la perte de ton épouse malheureuse auprès de ton unique vache qui, d’ailleurs avait uniquement le droit de goutter aux caresse quotidiennes contrairement à ton ventre à toi, rétorqua la vache quelque peu dérangé psychiquement par la tonitruante biquette du marchand fermier.
-Mais non pauvre bête, je l’ai appelé “clochette“ ou encore “cloche de pâques“, car tel est le nom qu’on donne aux abrutis du village de mon enfance pour qu’ils résonnent assez loin pour attirer un futur adoptant pour leur état mental.
-Ah et pourquoi donc as tu infligé ce sort à cet animal alors?
-Pour qu’il attire ma femme, celle qui aimera un abruti comme moi , car je ne peux pas me mettre de cloche autour du cou cela me ferait trop mal et je ne pourrais pas parcourir les 4 coins de mon domaine cela me fatiguerait de trop, alors…
-Alors quoi?
-Ben j’attend la gente dame qui viendrai à me recueillir en bonne âme pour abréger mes souffrances d’idiot marital qui, n’a jamais vu que ma femme ancienne était une veuve éplorée d’un marchand de biquette et non une femme à vacher.
-Ben en voilà une drôle d’idée mon ami, et ça marche tu as déjà croisé quelqu’un?
-Non pas pour le moment mais cela ne saurait tarder j’en suis sûr.
Et comme de par hasard le jour de Pâques, jour où les cloches reviennent dans leur clocher, la femme du fermier revint le voir pour lui expliquer qu’elle n’était pas vraiment faite pour les biquettes après tout et que le glacier crémier non plus. En effet ce dernier l’a quitté pour une marchande de lait à l’avoine censé nourrir les parisiens cet automne lorsque, la chambre froide du nouveau magasin végétalien aura ouvert sur le marché couvert de la cité antique.
-Ben en voilà une nouvelle, femme ! Veux-tu revenir traire la vache et lui servir de kiné de la panse fragile à nouveau.
-Ma foi pourquoi pas, homme ! Redevenons partenaires et je promets cette fois-ci de plus te caresser la panse également.
Eh bien quelle histoire se dit la vache voici que trois mois suffirent pour remettre à niveau la cloche de pâques à travers la clochette d’une biquette bien énervante qui, dorénavant ira servir d’avertisseur sonore à la porte d’entrée. Elle limitera ainsi ses dégâts dans le voisinage et surtout sera très très loin des oreilles fragiles de notre vache à la semence laitière on ne peut plus crémeuse et précieuse pour le nouveau maraicher du village qui, veux se lancer dans la soupe traditionnelle au lait entier et à la légumineuse parfaite. Un nouveau marché en perspective qui lui saura allier le goût, la saveur et l’onctuosité de la nature verdoyante qui s’adosse aux fermiers du village voisin et du notre ce jour-ci, bien évidemment.
Ainsi va la vache au fermier comme va la chèvre à la fermière car aucun des deux n’a jamais vraiment su comment combler le manque de lait qu’ils n’avaient pas.
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