Il faisait maintenant déjà noir sur la ville du bayou américain, car les nuits sont fraiches et tombent plus que rapidement, pour ne pas avoir à bavasser avec son voisin pendant des heures lorsque l’heure du diner arrive. Les étranges signaux de fumée qui paraissaient maintenant au sommet du château d’eau de la ville intriguaient notre cher Marcellus. Il avait pour habitude de fermer ses volets à la nuit tombée tout un jetant un coup d’oeil vers les étoiles, pour les compter et s’assurer de leur immuabilité bien certaine pour un astronome amateur des étoiles polaires et autres planètes rougeâtres à découvrir.
Il se demandait si son histoire de fumée n’allait pas incommoder Miranda qui, ne comprenait pas toujours son coté détective amateur également, non seulement il comptait les étoiles mais en même temps il cherchait sans cesse la vérité à toutes les choses de l’univers passé, présent, voir même futur. Ainsi il se mit en tête d’aller voir ce qui se tramait près du château d’eau, et il emmena son vieux setter Armando pour contrôler les environs.
-Soit prudent quand même, lui lança Miranda encore bien amoureuse de son vieil ami et amant de toujours puisque 45 années de mariage les unissent tous les deux.
Bon ben le voilà parti, rajouta t-elle en colère de ne pas l’avoir menacé de fermer la porte à clef s’il ne revenait pas dans une demi heure.
Mais Marcellus serait de retour avec ou sans le timing de Miranda, car il n’aimait pas trop le danger, préférant regarder au loin ce qui se tramait et ne pas mettre son nez dessus comme les cafards du monde actuel qui, ne cherchent que le sensationnel sans vraiment chercher à comprendre d’où provenait le mystère à résoudre et quelle était la vérité à ce sujet là bien précis du dit mort ou cadavre retrouvé dans une rivière quelconque.
Mais ce soir il cherchait l’enfumeur de la région, qui osait se mettre à créer une curiosité bien habituelle certes pour Marcellus, mais bien tardive également. En s’approchant du château d’eau il vit une sorte de petite camionnette qui brulait de partout . « Oh la la ça va exploser ce truc là! » Il appela vite fait les pompiers qui le nez aguerri avait déjà senti le roussi de part le côté ouest du château d’eau, ils arrivaient sirène hurlante comme d’habitude accompagné du shérif de la ville.
Eh bien, ils sont bien rapide ce soir, surement que la nuit fut tranquillement entamé autours d’un beignet à la pomme et d’une tasse de café corsé pour survivre à la nuit.
-Que faites vous là Marcellus? Car tout le monde se connait dans cette petite ville.
-Je cherchais l’origine de la fumée que j’ai vu depuis mon paillasson à l’entrée, en fermant les volets, je m’inquiétais de ce nouveau mystère à résoudre.
-Ce n’est rien de plus qu’un vaurien habituel qui brûle les preuves de son traffic de drogue local, je suis épuisé par ces malotrus qui défigurent et annihilent les espoirs de notre jeunesse pourtant pas plus bête que la notre à notre époque, lança dépité le shérif pendant que les pompiers stoppaient le feu.
-Oh shérif, vous savez de mon temps les jeunes se droguaient au whisky et à la baguette de pain importé des ancêtres français, mais maintenant cela ne leur suffit plus tellement leur monde se retrouve enfumé, et c’est la cas de le dire, par les mensonges irréels d’une industrie sans avenir pour eux et leur famille, autant soit peu qu’ils en aient une un jour.
Je me demande ce que dirait ce bon vieux docteur Amberto, s’il était encore en vie, lui qui n’avait jamais délaissé une seule âme au son des cloches du désespoir, aussi infime soit il. Vous savez il a sauvé ma fille du désespoir lorsque son amour de toujours avait trouvé la mort lors de la guerre des déserts réunifiés, non loin d’une Afrique aussi désertique que la pensée commune actuelle.
Je me demande s’il arriverait à aider toutes ces jeunes âmes à retrouver le calme pour les empêcher de mourir au combat d’un quotidien bien trop inégal parfois.
-Je ne sais pas Marcellus, mais moi j’aimerais bien qu’il me parle en rêve ou à travers ma tasse de café pour m’aider à dissuader les rebelles du naufrage ménager et paysager à comprendre, que la mort les attends au bout du chemin stupéfiant de la bêtise humaine, lorsqu’une femme ou un homme leur propose la marchandise poudrée la plus ignoble et la plus indélicate au monde. Je regrette l’alcool frelaté lui, que je pouvais verser sur le comptoir du mauvais barman mais aujourd’hui la drogue se vends en sachet , en cube , en téléviseurs allumés 24h sur 24 sans même se concevoir ainsi. Aucun gamin n’échappe à la drogue du comportementaliste télévisuel qui ne comprend rien à la vie, mais tout au chômage de masse, à la pauvreté résiduel et au silence des agneaux dociles du pugilat médiatique à faire perdurer au maximum.
-Oh shérif ne soyez pas si pessimiste, et peut-être que demain Amberto vous aura laissez un message sur le bureau qui sait?
-Vous avez raison Marcellus, allez rentrer chez vous auprès des vôtres, et dégustez une de ces tasses de miel décaféiné au possible pour retrouver la saveur du vrai café, celui qui fume sans arrêt pour avertir de sa chaleur, de son odeur et surtout de sa présence au monde entier.
Si ça se trouve c’est Amberto qui nous envoie un signal de fumée, voulant nous avertir de le ranger lui au lieu de pleurer sa disparition, car vu qu’il nous à tous soigné un jour ou l’autre, nous avons tous un peu de sa sagesse et de son savoir en nous.
-Quelle belle répartie vous me faite là Marcellus, je vais méditer à la chose après mon service, allez bonsoir.
Marcellus reparti avec Armando tandis que le shérif prit quelques photos pour s’assurer de bien établir son dossier de vandalisme du jour ou plutôt de la nuit, tandis que les pompiers regagnèrent la station des hommes du feu pour eux, diner ensemble au son du dernier match de base ball annoncé comme extraordinaire par les médias dédiés à la télé, la radio, dans le journal et relayé par chaque fanatique de ce sport.
Mais quelle belle soirée finalement se dit Marcellus en comptant les étoiles sur le retour, même Vénus brille de mille feux ce soir. Chouette alors je vais peut être pouvoir séduire Miranda encore une fois, de mon regard pétillant et des plus inavouable en ces moment là de séduction intense. Il rentra chez lui, ferma la porte derrière lui et embrassa Miranda pour passer une nuit plus qu’honorable pour un couple de cet âge là, mais je m’arrêterais là sur l’intimité de ce couple aussi discret que moi à ce sujet là.
Le shérif quand à lui se mit à tricoter quelques phrases bien pertinentes pour clore le dossier de la voiture volée et brûlée, mais au moment de fermer le petit ruban du dossier une image lui vint à l’esprit, celle du renégat qui lui avait dit de ne surtout pas contrarier ses plans de drogue nouveau dans un commerce plus qu’illégal, et le shérif lui avait dit que, partout où il essaierait de s’implanter il détruirait un à un ses champs d’infortune populaire pour les réduire en cendre.
Il regarda de plus près les photos numériques du petit camion impliqué dans la tuerie qui avait donné lieu au message de ce gaillard, et oh surprise il y vit la marque du fer doré, celle donné en partage à tous les trafiquants pour comprendre que c’était lui le patron, Mariano et non pas le shérif ou je ne sais quel abruti représentant la loi des incorruptibles. Le shérif regarda les photos prise de la camionnette et y vit la même marque du fer doré, la mort venait d’avoir un nom et un prénom Mariano El Chapito, le plus grand des criminels de la région venait de déclarer la guerre au conté. Le shérif réunit son équipe et la mit au défit de ne jamais se laisser corrompre par cet individu, sinon il devrait quitter la ville avant de prendre part à la plus grande chasse à l’homme jamais mené par notre shérif ici présent, jamais un dictateur de la drogue blanche, verte, voir même télévisée ne lui arriverait à la cheville . A lieu de se plier aux règles édictées par le code de la bienséance civile et sûrement pas l’inverse, chaque soldat de la paix du conté serait mis à l’épreuve sûrement par les sbires du colonel de la drogue, mais lui ne s’en laisserait pas compter, jamais et c’est grâce à la clairvoyance du docteur des âmes perdues Amberto, qu’il trouverait la sortie du conflit entre les gens du conté et son avenir plus que sombre s’il laissait les choses s’empirer. Il allait s’inspirer du message de doux rêveur et soigneur des âmes par excellence , pour ne laisser aucun crime lié à la drogue sur le côté , ni même un inspecteur des forces internationales ne parviendrait à le destituer de son rang d’investigateur en chef, il se sentait investi d’une mission, celle de délivrer sa petite ville du mal régalien d’un trafiquant de drogue non répertorié comme faisant parti des forces de l’ordre civiles ou nationales, mais bien décidé à en prendre les rênes de son conté et da sa ville natale. Mais il en était hors de question, car lui Alexandre Shapiro allait prendre en main les plus grande histoires de drogue du continent s’il le fallait, pour détruire l’âme inerte de ce médicament de la folie humaine, pas une seule pilule de métamphétamine, de métabolisme à bouleverser ne passera dans sa ville, pas une et cela jusqu’à sa mort qu’il n’espérait pas provoqué par une sorte de vendetta personnel mené par ce décadent baron de la drogue actuel.
Quel devenir pour notre shérif, après cette profession de foi inédite pour moi et pour les intrigues de mon cortège d’âme évoqués à travers mes textes précédents? Mais ne vous détromper pas , je veux peut-être moi aussi me battre contre toutes les drogues qui obscurcissent notre quotidien, comme la vitamine du déshonneur médiatique lorsque je me rends compte que plus personne ne comprend rien au monde à venir. Alors je m’engage aussi solennellement à toujours dire la vérité auprès de mes lecteurs lorsqu’il, s’agit d’éliminer tout malentendu à force de se repentir en boucle sans jamais avoir eu le courage de le hurler à la face du premier contradicteur à venir. Ainsi je me lance dans le débat public du plus grand des animateurs terrestres celui là, et bien réel de la difficile maîtrise du langage policée afin de ne heurter ni l’intriguant et ni l’intrigué pour ce faire. Alors comme le shérif je m’érige en penseur magistralement voué à ne jamais retenir ses mots ou ses maux quels qu’ils soient pour mieux entendre ceux des autres en retour et le concevoir ensemble en forêt nouvelle, avec des arbres dignes de ne plus pleurer une humanité idiote de par son temps de lecture inavoué et son temps de réflexion voué à l’échec si personne ne les y autorise. Alors confiez vos mots et vos maux au bonheur à venir et non au malheur à venir, car il y aura toujours des shérifs pour défendre un semblant de vérité que se soit le docteur des âmes ou celui des malfrats, ils sont tous les deux prédestinés à ouvrir le grand livre de la vie qui n’est jamais ni blanc et ni noir pour personne, ni même moi. Alors avançons si cela est possible sans se faire distancer par l’idiot qui à force de ne pas penser n’a sûrement peur de rien, mais finira un jour par tomber dans le précipice qu’il n’a jamais pu entrevoir.
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