Il était temps pour notre femme de se mettre à réfléchir sur la symbolique de la lune qui la poursuivait ainsi sans cesse, avec ses allées et venues entre la nuit noire et le retour à la vie soudaine qu’elle venait de vivre, ce soir étrange où, plus rien ne lui importait à part son sens de l’humour grivois et sa répartie face au monde qui, l’attendait maintenant de pied ferme. Car il faut se l’avouer, rien n’est facile, même si la lune prend parti pour votre camp. Celui de la raison et de la déraison, puisque le futur fait toujours craindre le pire alors que le passé amène les remords et les ressentiments du père ou de la mère que nous fûmes ou que nous eûmes.
Mais peu importe car il est bientôt temps de passer à autre chose, et la nouvelle lune nous y invite à l’infini entre le monde d’aujourd’hui et la lune passée qui, s’éteint maintenant pour nous éclairer de son halo de blancheur non pas feinte mais réelle en tout point.
Il était temps maintenant de rejoindre Azraël au fil de ses pensées, celles qui la mènent maintenant vers demain sans craindre la victoire ou la mort de l’échec. Car il fallait maintenant se rendre à l’évidence, Azraël cherchait non seulement la paix mais également la joie qui se perdait encore, entre une histoire de coeur malmené et une femme incarnée qu’elle était en ces jours d’horreur à chercher où elle se trouvait ici sur terre. Et seule la lune parvenait encore à lui écrire et à lui parler en ces jours de malheur pour elle, car la nouvelle lune ne tenait pas ses promesses envers elle.
Mais de quelles promesses avaient elle tant peur pour ne pas les voir se réaliser?
Les promesses de mort?
Non, celles-là elle les avait vues, vécues et expérimentées à foison pour maintenant ne plus savoir ce qui se passait après la mort.
Mais de quelle mort parlait-elle?
De la mort du corps, du coeur ou de l’âme?
Non elle voulait parler de cette mort, celle qui vous entraîne au plus profond de vos ressentiments envers l’univers, celle qui vous montre que demain peut encore être pire qu’aujourd’hui alors que jamais la lune ne nous promet telle chose.
Il fallait remiser la mort au destin passé et embrasser la paix qui s’annonce pour elle. Mais la paix est si difficile à comprendre lorsque, la mort s’est si longtemps fait passager de votre corps et de votre âme sans savoir ce qui se trouve là, partout, ici, maintenant, à travers les maux et les mots du quotidien.
Il était grand temps de montrer à Azraël que la vérité allait lui amener tout cela, et ce n’est pas pour rien qu’elle gravite ainsi autour d’elle. D’une vie à l’autre la mort et la vérité se sont toujours suivies sans doute, sans décadence, juste l’une à coté de l’autre pour rétablir l’équilibre, entre elles parfois et surtout entre deux âmes prêtes à combattre pour la paix du corps. Ce corps de femme sans cesse à l’agonie face au politiquement correct, à la mort du bien paraître lorsque, la nuit se fait longue et sans âme à côtoyer en retour.
Il était temps de demander à la lune encore une fois ses conseils, pour aider Azraël à comprendre ce que la survenue de la paix dans sa vie allait impliquer comme sacrifice nouveau sur sa vie de femme ainsi incarnée, sur cette terre dont elle ne comprenait plus rien. Car ni même le jour ou la nuit n’arrivait à la rassurer face au désespoir latent de la paix retrouvée, mais sans âme qui vive pour la comprendre et lui donner de l’espoir en retour.
Il était temps, car la lune se perdait parfois dans ses explications de bon sens pour maintenant s’entrainer à la raison revenue sur le coeur et la vie d’âme incarnée de notre pauvre Azraël, toujours en souffrance de ne pas comprendre son rôle et son corps de femme sur terre.
Il était temps. Et voici donc la lune qui s’exprime sur le sol même où elle a vu notre Azraël, au milieu des nuages et de la folie humaine pour maintenant la réconforter de tant de sacrifices et lui expliquer ce qu’est la paix, pour enfin retrouver le sourire et la joie du renouveau qu’elle expérimente pourtant déjà, sur ses traces passées à se chercher au plus profond d’elle-même .
Il était temps certes, mais Azraël attendait toujours la pluie qui la délivrerait du mal de ne rien savoir alors qu’elle savait déjà tout ce qu’elle devait savoir, et la lune le lui répèterait encore cette nuit de son retour en pleine lumière sur terre.
Il fallait amener Azraël à sa raison nouvelle, celle de vivre sans crainte et sans peur du savoir indélicat. Car quoi qu’elle sache déjà, il était temps de le savoir pour de bon sans le laisser à l’abris de sa peur bien au chaud dans son passé qui, maintenant partirait au gré de cette lune nouvelle sans peur ni regard pour le passé. Car l’avenir se devait d’être vécu avec ou sans l’accord de ce fameux passé qui, cherche encore une raison pour nous mettre à l’agonie lorsque la mort nous oublie un peu le soir venu.
Il était donc temps, alors écoutons la lune et ses messages de paix pour Azraël, en ce soir où la lune écoute encore une fois son malheur inhérent de femme incarnée, sans vraiment en comprendre quelque chose à ce statut de femme sur terre.
Bon silence et écoutons la lune:
« Que vois-tu Azraël? L’hiver s’annonce et les morts de la vie éternelle n’ont toujours pas compris pourquoi tu viens à leur rencontre en ce moment même sur terre. Il va falloir leur expliquer comme je te l’explique à présent.
Ma chère âme en peine éternelle, passe par la fenêtre du gardien de la nuit noire et vient me rejoindre »
Azraël sauta par la fenêtre du jour passé pour maintenant se retrouver face à la nouvelle lune qui annonçait sa vie future. Elle avait enjambé non seulement cette fenêtre du désespoir pour maintenant franchir la rivière du temps passé également lorsque, sa main se mit en route pour attraper celle de la mienne qui lui donnait un halo de blancheur en guise de pont pour le renouveau de sa vie ainsi faite de bonnes et de mauvaises amitiés sur terre.
« Viens Azraël suis-moi et prend la tangente du nouveau monde. Celui que j’annonce en fanfare pour tous les spectateurs de mon retour en cette nuit pleine de grâce puisque, prête à t’annoncer à l’univers ma chère petite Azraël. En effet ton voisin Gabriel a déjà ouvert la fenêtre du grand soir sans que tu t’en aperçoive. Et il est maintenant temps de le guider lui aussi vers le futur en l’aidant à comprendre ce qu’est la paix et ce qu’elle représente sur terre. Ce n’est pas une colombe sans ailes, mais un matin nouveau qui sait reconnaitre la vérité réelle de celle qui oublie la plus importante des histoires lorsque, l’homme et la femme se mettent à perdre leur plus grande vertu, celle d’aimer l’humanité pour son amour éternel et non pour son âme verdâtre d’une monnaie peu ragoûtante et sans le moindre espoir, maintenant que tu retrouves le sens de la paix sur tes vertèbres en redressement vertical pour te tirer de la tête aux pieds afin de rejoindre d’un coté la terre et de l’autre ma tête.
Lorsque le ciel devient noir je suis là, à t’attendre pour te donner mes mots en bonne aménité pour ce faire.
Sois en paix ma chère Azraël, car dès demain matin tu ouvriras les yeux sur ton monde nouveau, comme tout ceux qui ont vu passer le père Noël à la nuit tombée sans lui ouvrir la porte. Car il avait encore oublié de punir ceux qui pourtant le détestent tant, jusqu’à le faire disparaître une fois passé le 24 décembre sur les toits peu enneigés encore cette année d’une femme que tu ne fus et ne seras plus.
Il est temps Azraël, respire et ouvre ton coeur à la vérité car elle te donne toutes les clefs maintenant pour retrouver la joie qui te fais tant défaut. Danse au son de la musique nouvelle qui résonne au fond de ton âme, car moi la lune je vais maintenant te donner le tempo tant attendu.
Un, deux et trois, voici le rythme du futur menu et de la vie nouvelle, apprend le par coeur et reviens me voir lorsque je me régénérerais au son du violon d’Ingres, celui qui jamais ne sut que sa note la plus haute fut celle de sa perte, car il n’a jamais su que demain se chantait en mi mineur et en la mineur, celui qui dirige ta vie maintenant. Ne l’oublie pas, car le si, le do, et le ré vont se mettre à chanter sur terre pour t’ouvrir les portes du bonheur. Surtout ne m’oublie pas, je suis là tous les soirs à t’attendre pour te donner la nouvelle note du lendemain. Et demain pour débuter, nous résonneront le do sur toute la galaxie »
Voilà Azraël qui se mettait à regarder encore une fois la lune comme une étrange vérité à comprendre et à expérimenter sans jamais s’en lasser finalement, mais en attendant que le meilleur fasse place au sein du pire de sa vie passé à l’attendre ainsi sans jamais le comprendre ou le voir en retour. Elle attendait encore une fois le retour de la lune, pour comprendre cette fois-ci ce qu’une mélodie mélodieuse en tout point pouvait engendrer de bonheur sur terre. L’espoir enfin la rassurait avec son petit voeux de bonheur à la fin d’une lune nouvelle qui ne l’avait pas laissée sans suite, ni surprise à attendre pour la nouvelle année lunaire qui, se profilait à l’instant même où Azraël écrivait cette phrase sur son chemin de vie, ici et maintenant à l’abris encore de son destin mais pas pour longtemps…
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