« Il était temps » me dis-je, que la nouvelle lune se mette à poindre ses quarterons lumineux envers et contre toute attente de ma part. Car le démon de la solitude et de l’oubli s’emparait de moi face à la non compréhension du monde de la vérité qui, s’ouvrait pourtant tout aussi grand pour mon coeur de femme réjouie face à la nouvelle qui allait maintenant la propulser vers de nouveaux horizons.
Cette nouvelle se faisait tant attendre que je ne savais plus moi même si j’étais en prise au doute de la réalité, ou en doute à la morbide saison hivernale qui s’annonçait. J’allais d’une pièce à l’autre, d’un supermarché à l’autre, d’une idée à l’autre sans vraiment voir le point final de ces moments de solitudes dus à une lune trop courte en saveur blanchâtre. Pour ainsi non pas me donner la paix en retour, mais le sentiment de mourir encore et encore sur cette planète non plus sauvage mais perdue à tout jamais sur le ciel nouveau qui s’annonçait.
Mais s’annonçait-il aussi pour moi? Car quoi qu’en pense la sordide réactionnaire du bureau de la vérité sous jacente du peuple des insanités passées, et encore actuelles pour la plupart, je me devais maintenant de casser ce qui semblait être illusoire pour moi, l’échec.
Mais qu’est ce que l’échec?
Eh bien c’est ce que la lune nouvelle à poindre et notre femme vont vous démontrer en instance plus que révélatrice lorsque l’échec tant attendu ne vient pas.
Ainsi notre femme, Azraël se mit à pleurer après tant de mois et d’années à attendre que l’échec arrive sans jamais pouvoir le confirmer au monde entier, car aujourd’hui et encore à l’avenir l’échec ne serait plus tolérable pour elle.
Elle avait perdu toute confiance en son art divinatoire de toujours dire la vérité, et cela quoi qu’en pense le sauvage du quotidien. Il fallait le rendre nouveau, moins magique et pas réel au yeux de tous, et c’est cela qui ne venait pas et rendait la notion d’échec si prégnante sur son monde de femme perdue à tous les avenirs sereins, pensait-elle ainsi en se levant ce matin là.
Elle attendait que la pluie cesse enfin pour remplir son bocal de joie et de bonne humeur si véritable de sens qu’elle ne pouvait même plus imaginer telle chose, tellement la vie lui avait ôté tous ces instants de joie non surannée et plein d’espoir en retour.
La lune nouvelle n’attendait plus que son top départ pour la hisser au plus haut des sommets, celui de son nouveau départ, celui qui lui dirait de ne plus penser à hier mais essentiellement à demain et toutes les opportunités qui s’y feraient sentir.
Azraël pleurait sans cesse au fond de son silence lorsque, l’inconnu cherchait à comprendre sa vie. Elle ne savait plus ni où et ni comment commencer sa phrase, car elle sentait et respirait l’échec, l’infortune, la paresse même à ne pas chercher son bonheur ailleurs, dans l’infortune des temps passés.
Mais elle n’en voulait plus de l’infortune passée à attendre le prince charmant qui ne viendrait plus puisque, bien trop vieille pour ce genre de sottises enfantines. Il lui fallait emmener le sien, de prince, dans la nouvelle vie qui s’annonçait et voilà qu’enfin la lune se prenait au jeu.
Mais comment la lune nouvelle pourrait-elle ainsi mener la danse du non échec de notre femme?
En la propulsant de force pardi, sur la plus haute marche du podium de la vie. Celle qui va maintenant lui donner la bonne forme, pour ne plus être incognito entre les lignes et les versets de son nouvel ouvrage à être publié sur terre. Car il était temps de l’entendre parler, de l’entendre rire à travers les rideaux du malheur existentiel d’une bonne partie de ses adages passés à ruminer sur son sort. Et surtout sur sa position de pauvre femme sans idée, à part celle de ne plus travailler ainsi en tortionnaire malmené par son propre entourage personnel et familièrement peu enclin à supporter la vision du paresseux qui, se prend pour une artiste sans renom.
Mais le renom allait enfin se manifester entre une tranche de cake à l’orange et une part de tarte aux pommes maison.
Mais comment cela va t’il se réaliser à la fin? Car sa patience, tout comme la mienne commençaient à se réduire en peau de chagrin. A commencer par la peur du retour à la vie passée qui, s’annoncerait en fortuite incidence si la mort devait n’en jamais quitter son corps d’âme incarné sur terre.
« Mais non » lui répondit la lune en ce jour de découverte de son tout premier quarteron de la nouvelle année lunaire à venir sur terre. « Tu va mener ta vie en bonne et due forme sur la lune, car je t’y mène.
Viens suis-moi du regard avant de t’y voir en retour. Comme dans un véritable miroir sans faux grains ni mauvaises aménités en retour. Tu vas t’y voir en vrai, grandeur nature, sans la haine ni le dégoût du corps incarné qui, si souvent se trouve laminé par un reflet du visage ou de la peau du ventre trop souple pour rentrer dans une taille slim de nos jours. »
Azraël se laissa porter par le vent et la pluie jusqu’à la lune elle-même, pour maintenant chevaucher ses milles et une lumières blanchâtres toutes différentes les unes des autres
« Il te faut maintenant croire, car sinon tu n’y arrivera jamais. Crois en toi, en ta main de femme incarnée et tout se réalisera comme prévu. Tu prendras mon nom de lune nouvelle en exemple pour t’attendre au plus grand des bonheurs sur terre, aujourd’hui, en ma présence lorsque, la nuit chassera encore une fois le soleil des malheurs quotidiens. Tu recevra la parole du saint Nicolas en retour toi aussi et il arrive, dépêche-toi, et cherche ta main en présence bien propre et salvatrice pour recevoir ce que tout le monde attend de toi, l’avenir et non le passé si décadent de sens lorsque tu dansais encore au son du miroir de la fausse vérité. Celui qui ne montre que les vergetures et les mauvaise notes du piano de la vie passée à se regarder pour finalement ne jamais se voir.
Le miroir ne reflète que ce que nous voulons bien y voir, alors vois-y le bonheur et la vérité de ce qui se passe pour toi ma chère Azraël. Et n’oublie pas, tu seras lue et relue encore un millier de fois avant de repartir en cherchant à nouveau le cheval de la mort, mais pas celle qui tue de l’indigne naissance mais celle qui pousse à renaitre encore plus fort la fois d’après. »
Ainsi Azraël adressa sa dernière prière de l’année lunaire à sa compagne la lune nouvelle, pour lui demander de ne plus lui laisser le mot échec en partage, mais celui de la victoire envers et contre toutes ces marées qui, ne cessaient d’aller et venir sans jamais rien lui laisser en partage. Il était temps de la revoir en bonne présence à partir de maintenant pour ne plus voir la lune comme une ennemi légendaire, mais comme un allier qui égraine le temps jusqu’à la prochaine victoire sur terre. Et la sienne arrivait d’un instant à l’autre entre cette fameuse tranche de cake à l’orange et son morceau de tarte aux pomme sans saveurs nouvelle mais si pleine de surprise en retour.
D’ici la lune pleine à venir Azraël allait-elle enfin connaitre la victoire qui, s’annonçait pourtant depuis si longtemps pour son nom de femme incarné que, le printemps ne suffisait plus à lui faire garder espoir?
Mais ce printemps à venir serait le bon et elle le savait, car plus rien ne viendrait la mettre hors d’état de nuire, plus rien, pas même la haine du manant face à l’adversaire qu’elle était lorsque son nom de femme ainsi incarné la menait au plus grand des désespoirs lorsque, l’hiver n’apportait ni neige et ni espérance à sa vie de femme ainsi incarnée du sceau de la vérité non pas comique, mais bien cosmique si la lune n’arrêtait pas de lui dire de lui faire confiance en retour.
Voilà pour cette histoire étrange de femme, dont l’échec ne s’effacera que si elle reconnait en elle le mot victoire, et surtout espoir car ce dernier sera son seul salut à présent, l’espoir. En espérant que ces espoirs soit ceux du nouveau monde à venir car pour l’ancien il n’y en a plus.
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