« Il était une fois une drôle de petite fille qui aimait bien marcher dans la forêt. Elle y trouvait bonheur et volupté entre les belles fleurs et la plantureuse bananeraie qui s’y trouvait.

Eh oui elle habitait par là bas, dans une forêt magique ou bananiers, palmiers et vieux chênes se côtoyaient de partout. Elle aimait s’y balader, car par ici les chiens et les chats ne s’aboyaient jamais dessus. Seul un chêne ou deux maugréaient sur le temps de floraison des bananiers, qui pour eux poussaient bien trop vite et bien trop nombreux à la fois.

Mais la raison voulait que chacun y trouve son compte. Même l’écureuil, dont la noisette ne laissait jamais le bananier indifférent, lui tendant parfois le bras pour l’aider à le débarrasser d’un de ses régimes bien trop encombrant pour ses belles feuilles. Celles qui étaient aussi grandes que solides pour protéger une famille de fourmis bien nombreuses également. »

La sagesse aurait voulu que cette histoire devienne triste et pleine d’allégories sur notre monde actuel. Mais aujourd’hui je renonce à porter la vérité du désespoir ambiant pour ramener un peu de fantaisie dans ce monde, et pour cela seule cette étrange forêt de tous les mystères pouvait remédier à ce problème.

Et bien évidemment il n’est de problème que la solution. Voilà pourquoi je martèle en ce matin à trouver un remède au désespoir. Mais pour quelle raison tant de gens pensent que se fier à tel ou tel chef d’état, parti politique ou autre serait renoncer à son propre soi-même?

Il est vrai que seule la pensée raisonnable de ne pas être apte à diriger une nation tout seul peut provoquer la peur et le désarroi, si jamais nous devrions nous retrouver dans cette posture. Alors pourquoi toujours chercher la petite bête chez celui qui essaye d’aller vers un mieux. Car peu importe la phase d’apprentissage de notre propre être, il faut toujours, je le pense, chercher à comprendre l’origine de notre incapacité à faire la part des choses. Enfin c’est ce que se disent sûrement la plupart des gens qui nous gouvernent de partout: « Il faut leur expliquer à ces petits ignorants du tout pensant que la vérité viendra de l’un d’entre nous.»

Mais non en fait, car nous sommes aptes à réfléchir et surtout à savoir que parfois il faut battre le mal par le mal, même si cela est rude à notre âme le plus souvent. Ainsi peut-être qu’au lieu de dire que la gouvernance américaine actuelle est faite de je ne sais quel ennemi encore du bien, laissons la faire son nettoyage et constatons simplement par la suite s’il en a été la peine d’ainsi s’extasier face à sa venue.

Peut-être ne sont-ils là que pour nous démontrer un point sur la vérité. Celle que nous avons engendré pour nous débarrasser du même mensonge engendré de notre part.

Eh oui je dis bien de notre part, à ainsi s’être laissé endormir par de belles paroles pleines de grâce, alors qu’elles n’étaient que fourberies et autres mots de dilettantes à l’humanité. Mais voilà il faut également cesser d’ôter l’espoir à ces même personnes que nous sommes, en nous rabâchant sans cesse que tous sont pourris, que tous sont déliquescent, etc.

Nous le savons. Cependant pour amorcer un changement il faut bien commencer quelque part, afin d’arrêter de nous bercer de chimères concernant un sauveur qui n’adviendra pas. Mais peut être est-il nécessaire de débuter par un homme ou une femme, même si cette personne ne convient pas à priori à notre schéma de fonctionnement. La bonne femme de ménage n’est pas forcément la plus sympathique, mais celle qui saura vous faire du tri dans la maison et ôter les toiles d’araignées résistantes, même si votre côté avenant ne lui convient pas . Il faut savoir être à la hauteur de ce que l’on désir, et ce n’est jamais simple.

Effectivement nous cherchons les réponses dans les boules de cristal des diseurs de bonne aventure sur internet, un peu comme moi parfois. Mais le plus important n’est pas de promettre un avenir radieux sans expliquer que le passage sera compliqué, et plein de remises en questions personnelles pour chaque être humain qui foule cette terre.

Ainsi peut-être faut il également rappeler aux Hommes qu’un changement ce fait souvent dans la douleur, car il implique de renoncer aux choses qu’ils pensaient ainsi faire dans la paix.

Mais oui c’est difficile et ça fait mal de se rendre compte de l’état de notre société, et que tout changement demande raison et personnes qualifiés pour l’initier et le faire durer dans le temps. Alors cessons de promettre le malheur à chaque fois qu’un autre chef de je ne sais quelle mission transverse, adverse ou positivement mis en lumière par une voyante ou un journaliste quelconque, prend une dimension que l’on pourrait qualifier d’importante pour initier une transformation du monde actuel.

Nous sommes libres de notre pensée, et de nous faire un avis sur qui que se soit sans se mettre à craindre une révolte ignorée par les médias. C’est beau de dire aux gens, bafoués et endormis depuis si longtemps par la fantaisie irréelle d’un monde où tous les dits grands hommes oeuvreraient pour la paix, de se mettre à combattre. Car combattre demande de l’expertise, de l’organisation et du courage. Ce courage qui ne peut advenir que si le travail que nous faisons sur nous-même nous permet de le choisir et de le respecter en âme et conscience. Car pour moi hurler sur les toits que untel est pas bien clair de ses intentions, en le décrivant comme masqué par la peur de son propre courage, n’est que facette pour ne pas voir le notre de manque de courage. Et encore une fois je me mets dans le tas, car seule la vérité que l‘on s’avoue à soi-même permet de trouver du courage pour ne plus être paralysé par la peur. Ce syndrome post traumatique d’un échec civilisationnel, qui en se moment s’affiche non seulement sur les écrans de la peur sociale des réseaux en tout genre, mais également dans le quotidien de beaucoup de gens.

Comment aimer être en vie et plein de joie si chaque fois qu’un évènement politique international, qui semble donner de l’espoir aux gens, est vite décrié pour ce qu’il pourra apporter de malheurs en retour.

Mais voilà en cherchant et espérant le retour de bâton du malheur, nous ne faisons que de l’attirer vers notre propre vue. La nôtre, celle de ne jamais se voir autrement que quelqu’un de nul et de non habilité à la vie sociale et surtout à la direction d’un état . C’est pourquoi nos politiques sont nuls, par ce que nous avons manqué d’espoir en choisissant celui qui peut être de sa maladresse parfois ou de son regard timide ne nous a pas inspiré confiance. Il serait peut être temps d’agir en âme et conscience, en élisant chacun de nos représentants par la lunette de l’espoir et non du “c’est comme ça“, par ce que celui là nous empêche de voir grand, de voir au delà des possibilités d’une partition étatique pourtant bien éculée actuellement.

Bon bien voilà, au lieu de continuer mon histoire sans queue ni tête d’une forêt voluptueuse et d’une enfant sans sens qui s’y ballade à l’abris de rien, même pas de ce fameux grand méchant loup, je voulais vous faire part de mon étonnement face au manque d’espoir transmis sur toutes ces ondes de la colère qu’est internet en général. Et je ne parle pas que d’X ou de mon propre réseau personnel au quotidien, non je cherche à comprendre pourquoi parler d’espoir semble si dur pour beaucoup de gens. Ceux qui se complaisent dans la mort éternelle d’une société en la vilipendant de toutes part, sans jamais se dire que la mort a une fin et elle s’appelle la paix.

Soyez donc tous béni du mot paix, pour enfin chercher à nous extirper du désespoir ambiant. Et je sais que c’est difficile, laissons faire certains que nous pensons peut-être à la hauteur pour un temps, pour par après prendre notre place et faire en sorte que les abus de pouvoir ne deviennent plus légion.

Mais seuls nous en avons la clef, car diffuser la pensée de la peur et du désespoir ne fait que renforcer cet état de fait. Je ne demande pas de faire les ébahis du soleil levant éternel et plein de joie, non. Je demande d’adjoindre la raison aux évènements actuels, ceux qui se veulent brutaux pour les uns et super géniaux pour d’autres. Trouvons l’équilibre en observant que pour bien balayer devant sa porte, il faut balayer les regards de travers de celui qui essaie enfin de balayer quelque chose et cela peu importe son implacable visage de la haine pour certain. Et  je ne parle pas là de la peur d’être aimé par sa propre vision de soi-même, non je parle de bien vouloir chercher ce que la haine de l’autre induit: la peur. Alors cessons la haine pour y mettre du bon vouloir à restaurer l’équilibre, par notre bonne vision de ce que nous sommes en réalité. Des êtres humains qui nécessitons un terrain de jeu assez sécurisé, et non dévoyé à la luxure du premier venu au sujet de ce que serait le monde sans règles de bonnes factures pour ce faire.

C’est ainsi, lorsque déréglé signifie remettre à zéro les compteurs. Bien peut-être qu’il faut aller au bout du processus, et c’est ce que nous sommes entrain de vivre. Il faut détruire l’absurde par l’absurde pour remettre du sens dans nos gestes, nos actes et notre mode de vie au quotidien.

Une bien drôle d’histoire également lorsque l’humanité devient ce n’importe quoi que même Hollywood n’arrive plus à mettre en scène ces derniers temps.

Regarder le rideau tomber, voilà ce qui cause la douleur du champs de vision actuel, et non pas la haine de l’un ou de l’autre.

Regarder la véritable misère de l’âme humaine en devenir vers le néant, voilà ce qui fait mal.

Se rendre compte que le spectacle n’est plus la grâce du denier bien vivant, mais l’horreur d’un chantage à la liberté même d’être un être humain.

Alors relançons la machine humaine, en réfléchissant à ce que nous voudrions et non à ce qui n’est plus vivable à l’avenir. Il faut tout changer jusqu’à l’absolu passage de la lune entre les drôles d’engins, qui pourtant jamais ne réussirent à s’y poser. Mais cela est une autre histoire chers amis…

Je vous souhaite une belle journée pleine d’espoir à votre sujet d’être humain digne de penser, de croire , de réfléchir et de donner son point de vue sur ce qui ferait de l’avenir un endroit beaucoup plus convenable qu’actuellement